Le nu existe-t-il-encore, exposition du 7 au 21 décembre 2011


Nous vous invitons donc à les découvrir.

Françoise Vinant travaille exclusivement sur le modèle vivant et elle se laisse emporter, n’hésitant pas à le dé-figurer, selon ses termes. Elle fait une la matière plastique et la matière vivante avec une palette forte. Elle tisse sa toile avec ses couleurs, lui donne sa force et son sens, en dialoguant avec elle.

Géraldine Lavillaugouet a le sens du corps. Pratiquant les arts martiaux, elle dit « retrouver des sensations identiques » en peignant par segestes sur la toile et par le contact physique. Les couleurs et les matières de sa peinture étant les « ingrédients » de son expression plastique.

Laurence Reboh, photographe, a l’œil aiguisé pour capter une partie de l’être humain : une attitude, un regard, une forme, une force, l’essentiel. Et en dessinant au fusain ou à l’encre, elle invente un langage graphique pour exprimer ce qu’elle voit. Pour qualifier les êtres humains, elle utilise les mots : « les fils », « les fissurés » ou « les tas ».

Yves Dreiss s’intéresse dès ses débuts aux études de nus.

Ses premiers nus sont cadrés sur une partie du corps, tantôt dans des teintes de gris, marbrés, tantôt nacrés. Les toiles les plus récentes intègrent le nu dans un contexte extérieur: la ville, la plage, la campagne, le ciel, l’atelier. Les corps et parties de corps s’y greffent comme des morceaux du vivant.




Ville invisible jusqu'au 18 novembre





Laura Michelino, qui a déjà exposé à L’Escalier en 2009, présentera de nouvelles aquagravures inspirées de villes brésiliennes et européennes. Un voyage captivant au sein de la ville.

Yves Dreiss abordera ce thème avec plusieurs toiles évoquant nuits, rues et cieux dans la ville. Intérieurs et extérieurs cohabitent.

Ewa Wrobel, peintre d’origine polonaise, reprend des façades et des traboules de la ville de Lyon avec une palette très personnelle. Une vision non académique de la ville.

Nicolas Will photographie la ville de Montreuil depuis qu’il y habite. Il exposera des photographies noir et blanc développées par lui.

Martial Verdier poursuit une recherche sur le paysage urbain et industriel de la banlieue proche et lointaine. Sa technique photographique est celle des calotypes. Parmi les œuvres exposées, un « monstre » sur bâche.

Christine Le Roy participe à la création sur les murs mais se consacre principalement à garder la trace des murs, par la photo puis en « récoltant la peau des murs ». Elle en réalise les morceaux d’un puzzle, d’un nouveau mur de la ville à imaginer peut-être.

Une vidéo intitulée « Gestes urbains » fera également partie de l’exposition.

RENDEZ-VOUS DONC à L’Escalier-espace d’art entre le mercredi 2 novembre et le vendredi 18 novembre 2011.








Conférence-débat

















L'Escalier-espace d'art accueille Maxime Fellion d' Accordphilo pour une conférence-débat autour de l'exposition d'Anne Queyras-Louail qui se déroule en ce moment à L'Escalier-espace d'art de Montreuil jusqu'au 9 octobre 2011.

Son titre est « Je vous dois la vérité en peinture, et je vous la dirai » (Lettre de Cézanne à Emile Bernard, 1905).

Elle se tiendra le jeudi 6 octobre à 20h précises.

art-escalier.blogspot.com/


Jusqu'au 9 octobre 2011, Anne Queyras-Louail









Inspirée des philosophes,

Anne Queyras-Louail porte des inquiétudes sur l’espèce humaine. Son travail de cercles et de totems, par exemple, symbolisent l’amour et la mort, qu’elle nomme aussi
Eros et Thanatos, du grec.

Avec sa pleine conscience d’être humain, elle travaille sur la transmission, passant du singulier au pluriel : le couple, les enfants, le groupe. Avec toutefois beaucoup de gravité sur l’espèce humaine : elle craint que son animalité, vouée à l’élimination des hommes par les hommes, ne l’emporte sur son pouvoir de démiurge.


L'exposition est ouverte du mercredi au vendredi de 15h à 19h et le week-end sur rendez-vous.

Un pot de finissage aura lieu le dimanche 9 octobre à partir de 17h à L'Escalier-espace d'art.

Venez nombreux.





Exposition peintures Desy Safán-Gerard

Sons et silences
aquarelles et acryliques du 4 au 19 juin 2011

Outre l’exercice de la peinture depuis quarante ans, Desy Safán-Gerard écrit et publie
des travaux sur des thèmes psychanalytiques dont la majorité se réfère au processus de création artistique chez Pablo Picasso, Louise Bourgeois, Max Beckman, Lucien Freud et elle-même.

Entre chaos et contrôle
Dans tout son travail, elle essaie de négocier une trêve entre l'accidentel et le volontaire, entre le chaos et le contrôle. En termes psychanalytiques, on pourrait dire qu’elle a vraiment à faire avec la destruction et la réparation de l'objet aimé.

Des “images” de Boulez
Ses études, dès son plus jeune âge, de la composition musicale l’ont conduite à « traduire » visuellement ce qu’elle entend. Ainsi, elle a « peint » la musique de Pierre Boulez, d’Astor Piazzola, de Dimitri Chostakovitch et de bien d’autres compositeurs contemporains.

Regard sur le processus créatif
Pendant plusieurs années, elle porte et enrichit son regard sur le processus de ses créations en le filmant.
A ce propos, elle a présenté en 2001 son étude « Destructivité et réparation dans le processus créatif » accompagnée de 112 diapositives, au sein de la Société Psychanalytique de Paris.
En août prochain, lors du 47e Congrès International de Psychanalyse qui se tiendra à Mexico, Desy Safán-Gerard présentera son étude « Le processus créatif en quatre grandes peintures :
d’ une erreur à l’autre ». Ou comment les « ratés » de la toile sont des éléments positifs dans le processus de création parce qu’ils permettent un nouveau développement de l’œuvre.



Performance dansée

Le 7 juin à 19h précises à la Compagnie Myriam Dooge, au 104-106 rue Edouard Vaillant à Montreuil, Desy Safán-Gerard peindra à deux mains pour traduire sur le papier les mouvements d’un modèle qui se déplacera lentement au son d’un quartet de Chostakovitch. Une pratique qui l’étonne toujours, se réjouissant de la combinaison si particulière d’une ligne fluide de sa main droite et d’une ligne accidentée de sa main gauche.

"Romancero Gitano" au Théâtre de la Girandole les 19 et 20 mars 2011



Dans le cadre du "Printemps des Poètes" et faisant suite à l'événement "Federico et la lune" de l'automne 2010, L'Escalier-espace d'art sera présent, les 19 et 20 mars de 17h à 19h, au Théâtre de la Girandole de Montreuil.
Textes et chants de Rafael Guigou et Federico Garcia Lorca seront interprétés par des poètes, comédiens et musiciens, rapprochant ces deux artistes aux idéaux et aux passions communes.

Programme du samedi 19 mars à 17h
Maria Dueñas-Ruiz chante Lorca
accompagnée à la guitare par Olivier Sailhan
Natasha Roqué Alsina interprète au piano
un ensemble de chansons populaires de Lorca
El « duende » de Lorca par Charles Gonzalés,
comédien et metteur en scène

Programme du dimanche 20 mars à 17h
« Yerma » de Federico Garcia Lorca,
extraits interprétés par les comédiennes
Estelle Meyer et Marianne Fabbro
Natasha Roqué Alsina interprète au piano
un ensemble de chansons populaires de Lorca
Chansons et poèmes de Rafael Guigou
intreprétés par David Guigou
Exposition pendant les 2 jours :
Le Romancero Gitan peint par Rafael Guigou