Le nu existe-t-il-encore, exposition du 7 au 21 décembre 2011


Nous vous invitons donc à les découvrir.

Françoise Vinant travaille exclusivement sur le modèle vivant et elle se laisse emporter, n’hésitant pas à le dé-figurer, selon ses termes. Elle fait une la matière plastique et la matière vivante avec une palette forte. Elle tisse sa toile avec ses couleurs, lui donne sa force et son sens, en dialoguant avec elle.

Géraldine Lavillaugouet a le sens du corps. Pratiquant les arts martiaux, elle dit « retrouver des sensations identiques » en peignant par segestes sur la toile et par le contact physique. Les couleurs et les matières de sa peinture étant les « ingrédients » de son expression plastique.

Laurence Reboh, photographe, a l’œil aiguisé pour capter une partie de l’être humain : une attitude, un regard, une forme, une force, l’essentiel. Et en dessinant au fusain ou à l’encre, elle invente un langage graphique pour exprimer ce qu’elle voit. Pour qualifier les êtres humains, elle utilise les mots : « les fils », « les fissurés » ou « les tas ».

Yves Dreiss s’intéresse dès ses débuts aux études de nus.

Ses premiers nus sont cadrés sur une partie du corps, tantôt dans des teintes de gris, marbrés, tantôt nacrés. Les toiles les plus récentes intègrent le nu dans un contexte extérieur: la ville, la plage, la campagne, le ciel, l’atelier. Les corps et parties de corps s’y greffent comme des morceaux du vivant.